Je me permets de nuancer cette assertion : la définition de la « pièce » est flexible.
Je loue un 4 pièces de 90 m² avec deux autres personnes en colocation ; ma superficie de référence est donc de 30 m². Mon « bureau » est ma chambre de 10 m², ou parfois le salon que nous partageons. Les services des impôts m’ont explicitement autorisé à déclarer au titre des frais de bureau le tiers de toutes mes dépenses d’habitation au titre de l’affectation comme bureau de ma chambre, alors même que celle-ci est à usage mixte.
Voici comment le contrôleur des finances publiques l’avait justifié : « Dans votre cas particulier vous pouvez déduire en frais réels les frais inhérents à la pièce de 10 m². En règle générale, l’affectation d’une pièce de l’habitation principale doit être suffisante pour permettre à l’intéressé d’effectuer les travaux ou d’entreposer le matériel nécessaire à l’exercice de la profession. Cela dit, à titre de règle pratique, il peut être admis que la partie d’un logement affectée à l’exercice de la profession représente : pour un logement comportant plus d’une pièce d’habitation, une pièce de ce logement. »
Écrire aux impôts avant de se lancer dans les frais réels (ou dans toute opération permettant de réduire ses impôts) est un principe général que je recommande à tout le monde, les réponses sont rapides et généralement bienveillantes quand on fait preuve de bonne foi.